Le rôti de chien du réveillon.


Désolé pour la syntaxe un rien déficiente de cette affiche que je ne peux que vous fournir qu'en VO Vegan®. Pas besoin néanmoins de traduction, vous en avez compris le sens, en français, on dirait "vous ne pourriez pas manger un chien, pourquoi manger une dinde?". Soyons indulgent d'ailleurs avec ces gens-là, ne sous-estimons pas les effets des carences en protéines sur le fonctionnement du cerveau, et les éventuelles dégénérescences qu'elles peuvent entraîner. Et que je n'en vois pas rire au fond de la classe, près du radiateur, la maladie n'est pas une sujet de plaisanterie
L'affiche en question a été placardée sur différents 4X3 parisiens, il s'agit de la campagne de Noël de l'association inhumaniste ou animaliste (comme vous préférez) Peta. Le but est évidemment, par l'amalgame, de faire pleurer dans les chaumières, et donc culpabiliser à l'approche du réveillon.
Histoire d'enfoncer le clou, la même association fait parallèlement circuler un spot qui se veut humoristique, mais qui est chargé lui aussi, non pas de convaincre, mais de stigmatiser, et d'insulter les gens qui n'ont pas la malchance d'être aussi malades que ses membres. C'est de dinde qu'il est question*, pas cette dame bien sûr, mais de l'animal que certains d'entre vous préfèrent encore, le 24 ou le 25 décembre, au chapon, à la poularde ou à l'oie. Les médecins noteront au passage qu'aux dégénérescences traditionnellement occasionnées par le trouble alimentaire Vegan® s'ajoute apparemment le syndrome de Gilles de La Tourette.


Sale, c'est l'épithète qui me vient à l'esprit. En précisant qu'humour ou pas, traiter quelqu'un de "fils de pute", dans la vraie vie peut entraîner des conséquences fâcheuses, physiques, que cette poignée de crétins a tort d'ignorer. Je m'adresse là, aux crétins mâles, pas à la mamie zinzin qui perdait la carte ci-dessus.
Pourquoi encore parler d'eux objecteront certains d'entre vous, ils ne représentent qu'une infime minorité de la population, un ou deux pour cent au grand maximum? C'est exact, mais grâce à la complicité objective de médias soucieux de faire genre, d'avoir l'air aussi branchés, libres, parisiens que Les Inrocks**, et de politiciens dévoyés, généralement situées aux deux extrêmes, qui font la pute pour quelques voix, cette infime minorité se targue d'une visibilité qui empiète sur la liberté de l'immense majorité.
Il faut donc en finir avec cette "honte" orchestrée, cesser d'entrer dans ce jeu malsain, puritain et faussement moraliste mis en place par des gens qui, par parenthèse, conchient notre culture gastronomique au point de vouloir faire de produits industriels d'importation, soja, tofu, quinoa et merdes du genre, écologiquement et/ou socialement contestables, voire douteux, la base de notre alimentation, au mépris de notre agriculture.


Manger de la viande, comme par exemple cette belle côte de bazadaise élevée en Chalosse, répétons-le, c'est juste être normal. Ou en tout cas avoir une alimentation normale. L'homme n'est pas "carnivore", comme ils disent, parce qu'il se nourrit de bœuf, de porc ou de volaille, il est omnivore. Mais les protéines animales sont un des éléments d'équilibre de son régime, et aussi de son intelligence. De son plaisir aussi, mais ça, c'est un concept compliqué à expliquer à des gens dont les troubles alimentaires masquent, à n'en pas douter, des névroses bien plus profondes, et de gros problèmes de relation avec leur propre chair (dont la chère n'est que l'expression).
Et ce militantisme Vegan®, insultant, violent, castrateur n'est qu'un extrémisme, une radicalisation de plus***, à l'image de tous ceux portées par les vents mauvais de l'époque, religieux ou politiques. Concernant l'odieuse campagne d'affichage de Peta, on notera que Londres l'a purement et simplement interdite, la jugeant offensante.
Mes mots sont un peu fermes, mais l'esprit de Noël doit l'emporter, même face aux illuminés, aux sectaires. Et je tiens à leur prouver que moi non plus, je n'ai rien contre les animaux, ni contre leurs bonnes têtes, à l'image de celle de ce joli cochon, dévorée au St.John de Londres justement.




* Visiblement, on s'intéresse beaucoup à la dinde, chez Peta. Vous souvenez-vous de cette chronique?
** Et de cuistots aussi, ceux qui aiment tant le surf. On me parlait de Thierry Marx ce soir encore à la radio…
*** Sujet évoqué notamment ici.



Commentaires

  1. Fucking grandma!... La même en VO.
    https://www.youtube.com/watch?v=Ls8ON9vx-Vs

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