Teasing cochon.

Oui, c'est cochon. Je vous le promets. Mais de pas de fesses rebondies pour autant, ni même de seins laiteux. Pas plus, chères amies, que le corps glabre d'un éphèbe. Rien à voir, rien à gratter, donc, messieurs les censeurs, aigris égrillards qui en ces temps étriqués, à votre mesure, faites votre grand retour. Circulez!

Oui, c'est cochon, ce sera cochon. Voluptueux. Le rendez-vous est secret, je ne peux pas vous en dire plus. Bien plus émoustillant que les cinq-à-sept tarifés, avec orgasmes simulés et subventionnés de Welcome in New-York (tu avais raison, Chloé…). Cochon, cochon, cochon! Charnel.

Charnel, d'autant que ce sont des cougars qui vont devant nous exhiber leurs cuisses. C'est tendance, ça, la beauté mature, excitant. Charnel et sportif à la fois, mais garanti sans Cialis (on en revient au film de Ferrara…). C'est une Coupe du Monde, la seule, la vraie, l'unique. Bien plus passionnante que celle que Caca-Cola organise à portée de balle-caoutchouc des favelas brésiliennes.

Moi, je vous préviens, je suis chauvin. Je soutiens la France. D'autant que là, elle n'est pas représentée par une bande de petits crétins millionnaires mais par un de nos plus beaux talents: Duler, Patrick Duler. Notre plus bel espoir pour remporter ce midi, à Barcelone, au Marché de la Boquería, la Coupe du Monde du Jambon. J'y vais de ce pas, rejoindre Quim Marquez (l'entraineur du Mercat de San Josep) et ses poulains espagnols. J'y vais, et pas avec des boîtes de bière tiède dans la musette, mais ce qu'il faut de fino. Allez France! Vive le gras!

(le match sera diffusé en différé mais en MondoVision sur Idées liquides & solides)